Geneviève de Bueger est une autrice belge née en 1976. Elle grandit dans la campagne brabançonne constellée de vaches et dans un jardin où les poules allaient en liberté.

Sa formation en création écopoétique se fait en deux temps.

Tout d’abord, ce lieu de vie de son enfance représente pour elle une source constante d’observation et de développement de l’empathie imaginative. Son père attire son attention sur les conversations animales et sur  le nom et les propriétés des plantes. Il raconte aussi les instants de l’existence emprunts d’étrangeté, à travers ses propres histoires, mais aussi celles de Guy de Maupassant ou d’Alexandre Pouchkine. Il récite le même poème tous les matins comme une litanie : Ô saisons, Ô châteaux d’Arthur Rimbaud.

Tout en pratiquant la danse classique et contemporaine, Geneviève de Bueger étudie au Lycée Martin V à Louvain-la-Neuve. Elle obtient ensuite un baccalauréat en droit des Facultés Universitaires Notre Dame de la Paix à Namur et un master en Communication – orientation journalisme de l’Université catholique de Louvain.

Elle entame son parcours professionnel en tant que journaliste de presse écrite et le poursuit, pendant une quinzaine d’années, dans le secteur des politiques publiques culturelles européennes et belges, principalement audiovisuelles.

Elle commence à écrire à la naissance de ses trois enfants dont elle décrit la vie dans des carnets d’écriture. Elle mène en 2019 une enquête approfondie pour écrire un premier roman (non édité) se déroulant à Paris et à Genève dans le monde artistique sous l’Occupation, Giulia.

La seconde étape de sa formation en création écopoétique se fait pendant une expatriation de cinq années à Prague durant laquelle elle suit à distance le master en Ecopoétique et Création à l’Université d’Aix-Marseille. Cette formation exigeante qui mêle la littérature à l’anthropologie et à la philosophie contemporaines l’aide à repenser son rapport au monde et à l’exprimer à travers l’écriture.  Sa rencontre avec le Professeur Jean-Christophe Cavallin (Valet noir. Vers une écologie du récit, Editions Corti, 2021) est un pilier important dans cette construction. Le festival Le murmure du Monde créé par Mathilde Walton la concrétise dans ses premières lectures-performances écopoétiques.

Elle publie divers textes dans des revues et ouvrages collectifs (dont Des Vivants et des Luttes aux éditions Wildproject, Marseille, 2022) et entame à l’été 2023 un projet d’écriture en collaboration avec l’artiste plasticienne Amélie Giacomini.

Aujourd’hui, Geneviève de Bueger vit à Boitsfort dans le sud de Bruxelles à l’orée de la Forêt de Soignes.

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